L'isolation
Thermique
Comment l'Homme peut-il s'inspirer de la nature afin d'améliorer l'isolation thermique de ses bâtiments ?
Première expérience : Rétention d'eau et déphasage
Cette première expérience consiste à mettre en évidence la rétention des eaux pluviales et son déphasage que permet la terre sèche et humide d’un toit végétalisé.
Protocole avec de la terre sèche :
Deux boîtes de conserve avec des perforations identiques sont utilisées. L’une est remplie de terre sèche (toit végétalisé sec) et l’autre est vide (sans toit végétalisé). La terre sèche est pesée avant de commencer l’expérience : 327g. Deux récipients avec 320 mL d’eau chacun sont placés au-dessus des boîtes. En-dessous des deux boîtes percées, deux récipients permettent de recueillir l’eau et sous chacun d’eux une balance permet de mesurer la quantité d’eau en fonction du temps.
L’eau des deux récipients est versée dans les deux boîtes de conserve et la quantité d’eau recueillie est mesurée toutes les 5 secondes dans chaque récipient.
Détermination de la rétention d'eau :
A la fin de l’expérience, nous avons pu constater qu’en-dessous de la boîte de vide, le volume d’eau est de 290 mL alors qu’en-dessous du pot avec de la terre, le volume d’eau est de 32mL. Cela indique la preuve d’une rétention d’eau de 288 mL.
Protocole avec de la terre mouillée :
Nous avons repris le protocole précédent en remplaçant la terre sèche par la terre mouillée pesant 615 g. (327 g de terre sèche + 288 mL d’eau).
Réalisation de l’expérience:
Le volume d’eau, trouvée en-dessous de la boîte de conserve remplie de terre mouillée, est de 296 mL. Donc, dans ce cas, la rétention d’eau est seulement de 34 mL.
Analyse de l’écoulement de l’eau en fonction du temps :
Conclusion :
La terre sèche retient une très grande partie de l’eau, avec de la terre sèche ou de la terre humide l’eau est arrivée moins vite dans le récipient : cela s’appelle le déphasage.
